Les principes de l’atelier :

- il allie apports théoriques et recherches pratiques en vue d’une création (par groupes de 2 à 3 étudiant-e-s ayant des pratiques artistiques diverses), accompagnée d’un dossier théorique  réalisé individuellement ;

- il se déroule en 9 séances courant sur une journée entière (7 heures), laquelle est rythmée sur le modèle suivant :

  • 2 heures de réflexion théorique
  • 3 heures de travail en groupe des étudiant-e-s (avec tutorat tournant)
  • 2 heures de bilan, mise en commun, questionnement, ouverture sur la séance suivante, avec parfois un « regard extérieur » ;

- l’évaluation porte sur une présentation collective devant jury des travaux réalisés par chaque groupe (50%), et d’une note individuelle sur le dossier théorique (50%).

  L’atelier du semestre 1 portera sur « Ville et arts ».

 L’émergence au 19ème siècle en Europe de la grande ville industrielle a bouleversé le rapport de l’homme avec son environnement, et donc sa conscience, son imaginaire. L’urbanisation du monde et des modes de vie a eu des répercussions majeures dans le domaine des arts, engagés à leur tour dans le grand mouvement d’accélération du temps, d’anonymisation du sujet et de quête éperdue de la nouveauté. Baudelaire, non sans effroi, a donné un nom à ce cataclysme : « modernité », et un lieu de naissance : Paris. « Le monde est devenu mondial et mondialement urbanisé » (Th. Paquot), au point que nous en oublions l’influence de cet environnement sur la production artistique. Pourtant, la ville est non seulement l’univers de référence de nombre d’œuvres, elle est aussi la condition de leur émergence et de leur diffusion, et parfois même leur support. L’objectif de cet atelier sera d’interroger ce rapport entre ville et arts dans toutes ses complexités et ses ambivalences, en se nourrissant de réflexions théoriques sur la ville et de focus sur de grandes expériences artistiques ayant interrogé l’urbain, mais aussi par une « pratique de la ville » dont Brest sera le champ d’expérimentation et Paris l’horizon d’attente. Observer, décrire, errer, à contre-courant des parcours et des pensées de routine, à la recherche continuée d’un « poétique urbain ». Mettre la ville à l’œuvre pour, au bout du parcours, en restant fidèle à ses méandres, faire œuvre.


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